Si ce n'est pas un paradis, alors qu'est-ce ? [PV Anàrion]

Il était deux heures de l’après midi, peut être trois, enfin pour Diana, peu importait. Elle ne se repérait que grâce au soleil, et elle n’était pas encore une experte en la matière. Il faisait beau, très beau, ce jour là. Le soleil haut dans le ciel éclairait et réchauffait tout ce qui se trouvait sous sa lumière, ainsi, il ne devait pas faire loin de vingt degrés. Diana, justement, se baladait tranquillement, se laissant envoûter par cette chaleur dont elle n’avait pas tous les jours la joie de goûter. Elle regardait le ciel bleu, très bleu, si bleu... Ce dernier était d’une couleur extraordinaire et parsemé de petits nuages blancs cotonneux qui ressemblaient tout a fait à des moutons portés par un léger vent. Le vent était parfumé, traversait les grands espaces, jouait avec les feuilles et les brins d’herbe, ainsi qu’avec les cheveux de Diana. Elle se laissait bercer par le bruit du vent dans les arbres, ce genre de bruits l’apaisait.
Elle marchait tranquillement à un rythme plutôt lent, ne pensant a rien. Depuis combien de temps n’avait elle pas soufflé un peu ? Constamment en cavale, par mont et par vaux, elle n’avait pas beaucoup pris le temps de faire un break, et elle devait l’admettre, sa faisait le plus grand bien. Elle soupira, savourant la facilité avec laquelle l’air rentrait dans ses poumons, elle rejeta un peu plus le tête en arrière, pour mieux sentir le vent sur son visage.
Comme il faisait plutôt chaud, elle était habillée assez légèrement. Une jupe noire aux bordures violettes s’arrêtant a mi-cuisses, laissant voir ses jambes fines, plus longues que son torse et légèrement arquées vers l’extérieur. Elle portait un débardeur noir décolleté simple et une longue vers noire, ce qui lui donnait un aspect mystérieux. Elle portait des bottes qui montant jusqu'à mi-mollet noires toujours et à sa taille, une lanière de cuir retenant une dague en argent, celle dont elle ne se séparait jamais, pour rien au monde. C’était ses parents adoptifs qui lui avaient offerts, et elle la considérait presque comme un bijou, de ce fait, elle ne s’en séparait pas souvent. De plus, elle avait un poignard en cuivre caché dans sa manche, on ne savait jamais.
Elle songeait a tout ce qui lui était arrivé jusque maintenant. Elle avait longtemps cherché, elle continuerais a chercher, mais elle tombait de plus en plus sur des échecs et des fausses pistes, mais elle ne se décourageait pas, elle se vengerait coûte que coûte, quoi qu’il arrive, qu’importe les obstacles, Diana était une fille obstinée. Mais en ce moment, elle soufflait un peu avant de repartir pour un nouveau voyage, elle voulait trouver des pistes sures et moins dangereuses que les précédentes. D’ailleurs, son dernier voyage lui avait laissé une cicatrice sur la main droite, les chimères, sa ne pardonne pas, surtout celles qui mixaient tous les animaux féroces existants.
Maintenant, elle regardait l’eau claire qui coulait et qui faisait que les cailloux s’entrechoquent dans un petit bruit discret et cristallin. Cet endroit était un vrai paradis, le chaleur du soleil, la mélodie du vent dans les branches des arbres, le bruit du courant de l’eau, c’était vraiment tranquillisant, et Diana se laissait transporter dans ce monde tranquille...

A peine quelques buissements traduirent la présence d'Anàrion. Il en avait eu assez de toutes les demandes inutiles de son conseil. Une envie de fuir irrépressible l'avait submergée, l'obligeant à recourir à son autorité pour mettre fin à la réunion. C'est ainsi que vêtu d'un pantalon de toile beige et d'une chemise noire, il avançait à travers les arbres, silecieux comme le vent. Il ne faisait même pas exprès, mais l'habitude le rendait indétectable. Il ferma doucement les yeux et leva la tête vers el ciel, profitant de cet air râfraichissant sur son visage. Le vent passait à travers ses cheveux et les faisait voleter, mais leur peu de longueur rendait leur contact non pas dérangeant mais agréable. Le léger bruit d'une autre respiration que la sienne. Il détourna lentement le regard dans cette direction découvrant une jeune fille belle mais... étrange. Il sentait en elle un mélange de tout ce qu'il connaissait. Toutefois, il se força à ne pas aller plus loin dans sa curiosité et à manifester sa présence. Il lui sourit donc doucement et dit

"Bonjour demoiselle. Désolé de vous déranger, je ne savais pas que vous étiez là"

Une épée pendait à sa hanche, toutefois bien rangée dans son fourreau, ce qui le rendiat peu menaçant. Mais... autre chose s'échappait de lui. Mystère, puissance? Comment le savoir? Quoiqu'il en soit, ses yeux ne laissaient voir qu'une expression indéchiffrable et une lueur de malice noyée dans un vert émeraude pur. Il passa machinalement une main dans ses cheveux dorés, réfléchissant à ce qu'il avait perçu rien qu'à la surface de cette jeune femme. Mais, le mystère s'aillait souvent à la beauté. Et il avait pour habitude de ne pas aller au-delà d'une inspection physique, pour ne pas aller hors des limites de l'impersonnel. L'intimité des uatres ne le regardaient que quand ceux là se confiaient à lui. Sinon, il ne cherchait pas à en savoir plus. Il posa son regard sur la rivière, admirant les jeux du soleil qui se reflétait à l'intérieur. Comment la nature de cette terre avait pu commencer à disparaître, quand tant de miracles se produisaient chaque jour sous leurs yeux? C'est pour cela qu'il était là, et qu'il protégeait cette nature, nécessaire à la survie de leur planète. Et puis, il avait toujours su qu'il était voué à un destin qui consummerait sa vie. Il secoua la tête pour chasser ses pensées et posa à nouveau son regard sur l'inconnue.[/i]

Diana s’était assise, finalement, fixant un point fictif dans l’eau. Elle était perdue dans ses pensées et pensait a tout ce qui lui était arrivé depuis peu. Elle était aveuglée par la lumière forte du soleil qui se reflétait sur l’eau claire et pure, mais elle ne s’en rendait vraisemblablement pas tout à fait compte...
Si bien que quand elle entendit une voix lui parler, elle se retourna, surprise. Elle ne s’attendait pas à ce que quelqu’un vienne, cet endroit semblait, quelques instants plus tôt, si désert. Elle leva ses yeux de feu. Devant elle se tenait un beau jeune homme, mystérieux. Il était très beau, il fallait l’avouer, ne pas se voiler la face, elle n’avait jamais vu quelqu’un comme lui. Il portait une épée, ce qui lui donnait un aspect assez menaçant au fond. Il semblait puissant, aussi.

" Hum ? "

Elle était un peu engourdie et ses pupilles étaient trop rapetissées a cause de la lumière vive pour le voir parfaitement, mais quand elle s’adapta a la nouvelle lumière, elle put le voir nettement. Il était encore plus beau que lorsqu’il était flou. Elle ne saurait pas le décrire.
C’est avec le sourire qu’elle répondit. Elle sentit qu’il n’avait pas de mauvaises intentions, qu’il n’était pas venu pour tout détruire comme beaucoup d’autres personnes auraient fait. Mais qui aurait voulu détruire ce si beau coin de nature, sûrement le seul encore aussi beau.

" Non, il n’y a pas d’offense, je ne savait pas que vous étiez là aussi. "

Une fois après avoir un peu détaillée l’homme, qui devait avoir a peu près son age, mais qu’elle n’arrivait pas a déterminer, elle retourna la tête et observa la danse folle des cailloux avec les sable de la rivière portés par le courant. Tout était apaisant, Diana se sentait bien. La respiration lente et tranquille, elle savourait chaque instant, sa faisait bien longtemps qu’elle ne s’était pas sentie aussi bien. Elle décida qu’elle devait se reposer plus souvent, a l’avenir, elle ne savait pas que c’était aussi agréable.

Il lui sourit d'un air désolé en la voyant sursauter. Heureusement, elle ne semblait pas en colère, et sa présence n'avait pas l'air de la déranger. Aussi s'approcha-t-il un peu d'elle, en gardant toutefois une distance respectable. De plus près, il put voir les yeux de flamme de la jeune femme, qui semblaient s'illuminer de l'intérieur. Oh, leur couleur n'était pas rouge, mais leur bleu d'été était tellement brillant qu'ils en étaient hypnotisants. Elle semblait dans son élément ici, entouré du même bleu vivace que ses yeux, et il ne put s'empêcher de penser qu'elle avait du sang d'un des peuples de la forêt. S'arrachant au regard de la jeune femme, sui semblait assez étonné, il n'aurait su dire pourquoi, il contempla le lieu où il se trouvait. Peu à peu, son iirration laissait place au calme et au bonheur. De son lien privilégié avec la nature il sentait monter comme une bouffée d'oxygène, qui ressourçait ses muscles. Ses yeux verts brillaient de la même couleur que la végétation, comme si plus le temps passé dans ce lieu s'allongeait, plus la couleur de ses yeux changeait en circonstance. Il sourit lorsque la jeune femme confirma qu'il ne la dérangeait pas. tant mieux, car il aurait regretté de devoir abandonner ce lieu enchanteur. Et puis, cette jeune femme si belle l'intriguait. Il hésitait: devait-il se présenter? Son nom était tellement connu... Enfin, il serait impoli de faie le contraire. Il la regarda à nouveau droit dans les yeux

"Je suis heureux que ma présence ne vous dérange pas. Je m'appelle Anàrion. A qui ai-je l'honneur"

demanda-t-il avec un léger inclinement de la tête, signe qu'il la respectait. Il ne s'était jamais senti supérieur par son rang ou quoi que ce soit de ce genre. Après tout, il n'avait pas demandé cette puissance et ce sang qui coulait dans ses veines. Il était né ainsi. Et il refusait de voir les qualités qu'il possédait, ne voyant que ses doutes et ses déauts... Mais, il n'avait pas le droit de douter. Il devait apparaître comme une figure lointaine, crainte des ennemies de la forêt et aimée de son peuple. Les doutes, il les gardait à l'intérieur de lui. Il chassa toutes ces pensées parasites, pour concentrer toute son attention sur la mystèrieuse jeune femme.

Anàrion ? Etrangement, ce nom lui disait quelque chose, mais quoi ? Impossible de se souvenir, bien qu’elle savait pertinemment qu’elle l’avait déjà plusieurs fois entendu. Ah oui ! Lorsqu’elle était passée dans des petits villages de provinces, même dans la forêt, partout, elle avait entendu ce nom. Ca lui faisait bizarre de le rencontrer, comme sa, par hasard. D’après ce qu’on disait, il était le sauveur de l’humanité. Enfin peu importait pour le moment
Elle remarqua qu’il s’était arrêté sur ses propres yeux, et vis passer dans les siens certaines expressions. Puis, puisqu’il la regardait, elle en fit autant. Elle regarda ses yeux verts, la nature se reflétait totalement dedans. C’était incroyable, elle n’avait jamais rien vu de tel. Puis au bout d’un moment, elle se plongea dans ses pensées. Elle avait remarqué que ce jeune homme, avec des yeux pareils, devait peut-être être un être de la forêt, mais elle n’en était pas tout a fait sure, puisqu’elle y avait vu autre chose, mais quoi ?
Elle ne connaissait pas ses origines, les avis étaient très partagés là-dessus. Personne n’avait, jusqu'à ce jour, réussi a déterminer de quelle espèce elle était. Elle n’avait que quelques brides de mémoire. Un grand éclair blanc, un autre rouge, du sang, plusieurs autres lumières qui se déplaçaient a une vitesse phénoménale, puis rien. C’était tout ce dont elle se rappelait.
Le mouvement de tête de cet Anàrion la fit redescendre sur terre. Il se présenta. Diana était polie, il s’était présenté, donc elle se devait de faire de même. En tout cas, il ne lui semblait pas hostile, au contraire. Ce fut donc avec une voix joyeuse qu’elle répondit

" Je m’appelle Diana "

Ce n’était pas dans sa nature d’être bavarde, sauf avec certaines personnes. Elle avait répondu d’un ton enjoué pour la simple et bonne raison qu’elle se sentait bien. Dans cet environnement, tout étai bien, agréable, comme si ils se trouvaient dans une autre dimension. C’était calme, agréablement calme et reposant. Elle se sentait vraiment bien

HJ/ TT pas d'inspi TT /HJ

Il vit l'étincelle de compréhension qui brilla dans ses yeux lorsqu'il cita son nom. Elle avait entendu parler de lui. Il ne svaait pas trop ce que disaient les rumeurs de lui. Sans doute des choses fausses que tout le monde croyait, et des choses vraies que les gens trouvaient invraisemblables...
Puis, il l'entendit se présenter...Diana.... Ce nom eut un écho dans sa mémoire, mais il n'eut pu aller plus loin dans ses souvenirs. Son regard se fit plus perçant sans être dérangeant. L'avait-il déjà aperçu? Ou bien on lui en avait parlé. Etrange... pourtant, il ne captait aucune intention criminelle, et elle ne pouvait avoir voulu faire du mal à la nature. Il ne la connaissait pas en core, mais il en était intimement persuadé. Peut-être était-ce à cause de ce lien qu'elle semblait entrerenir avec ce lieu? Il n'en svaait rien, mais avait appris à fiare confiance à ses intuitions. Il avait toujours eu cette puissance mentale nécessaire pour sonder les autres, capter leur aura, ou toutes les choses de ce genre...
Il chassa ces pensées loin de lui, profitant de l'instant présent. Elle aussi s'était arrêté à la contemplation de ses yeux. Il sourit, et ses yeux pétillèrent de cette intelligence qui lui avait si souvent servi. Il ne parla pas quelques instants, mais aucun silence pesant ne s'installa. Au contraire, celui-là était doux, et agissait comme un baume sur ses blessures intérieures. Enfin, puisqu'ils étaient ensemble, autant faire connaissance

"Alors, que faisiez-vous dans ce petit coin de paradis avant que je ne vienne vous déranger? Je n'avais jamais vu personne ici avant"

demanda-t-il avec un léger sourire sur les lèvres. Pas mal de gens connaissaient la rivière, mais pas ce coin là. Il était resté vierge de la présence des hommes, intact. Et Anàrion en prenait minutieusement soin. C'était aussi là qu'il réfléchissait, ou venait se changer les idées. C'était la première fois qu'il y croisait quelqu'un.

Diana ne répondit pas toute suite, plongée dans ses pensées. Avoir remué les souvenirs avait fait qu’elle était partie ailleurs. Elle essaya de rassembler tout ce quelle avait appris pour le moment, c’est dire vraiment pas grand-chose, a son plus grand damn. Enfin, ne voulant pas ennuyer Anàrion avec ses histoires personnelles, elle sortit de ses pensées pour lui répondre

" Non, en fait, je suis tombée sur cet endroit par hasard "

Ce qui était totalement vrai. En fait, juste avant d’arriver ici, elle revenait des montagnes. Elle avait espéré y trouver quelque chose d’intéressant, en vain, bien sur. Puis elle avait descendu par un chemin pentu et caillouteux pour finalement aboutir devant cette gigantesque masse d’arbre, tant mieux. Non pas qu’elle n’aimait pas la montagne, bien sur, au contraire, mais elle était plus dans son élément parmi les arbres, les prairies, les rivières et les êtres de la forêt. Elle ne savait pas pourquoi, du moins par encore, mais c’était ainsi, et elle n’espérait que cela ne changerais pas, il ne manquait plus qu’elle ne soit a l’aise nulle part. La sensation d’être en contact avec le nature était chez elle agréable. Elle se sentait vivre, pleine d’énergie, elle se sentait bien, décontractée. D’ailleurs, les rares fois où elle se reposait, c’était toujours en compagnie d’arbres. Même la présence d’êtres de la forêt avait un effet apaisant chez elle, ce qui l’avait d’ailleurs plusieurs fois aidée.
Elle releva la tête vers le jeune homme en souriant, reflet de son état immédiat. Ce fut les yeux pétillants qu’elle lui demanda

" Pourquoi, c’est désert, d’habitude ? "

Elle était quasiment sure de la réponse. Pas grand monde devait venir ici, rien qu’en observant, on pouvait facilement en arriver à cette conclusion. C’était un petit coin de paradis, personne n’irait imaginer une présence que ce soit humain ou autre, ou peut-être elfique, ou féerique, mais pas autre chose. Mais là, il n’y avait aucune trace.
Diana leva les yeux au ciel pour avoir posé une question aussi stupide

Il hocha la tête. Oui, il s'en doutait. Il remarqua qu'elle semblait préoccupée. Avait-elle des problèmes personnelles? Remarque, que n'en avait pas en ces temps si troublés... Personne de sa connaissance. En fait, seuls quelques habitants de la forêt vivaient en paix, protégés par Anàrion, dans le sanctuaire de la déesse. Nul ne se doutait combien sa mission était dure, et mieux valaient qu'ils l'ignorent. Et puis, il ne regrettait rien; Quand il voyait les lieux comme celui-là, où la nature régnait en maître, sans nul obstacle à sa vie, il était heureux. Ses sources étaient là, ainsi que sa vie. Et apparemment, cela avait le même effet sur Diana. elle semblait heureuse, gaie et reposée. Il était rassuré de voir que certaines personnes sachent encore appréciées la nature à sa juste valeur. Il fut sortie de ses pensées par la question de la jeune femme

"Oui. D'habitude, je suis le seul à venir ici. Peu de gens connaissent le chemin pour venir. En fait, je crois qu'il n'y a que moi qui connait cet endroit. Et maintenant, vous"

dit-il en souriant. Cela ne le dérangeait nullement, au contraire/ Cela lui faisait plaisir qu'elle aime cet endroit. Il avait bien vu qu'elle avait tiré ces conclusions d'elle-même, mais avait néanmoins répondu, par politesse et parce que discuter avec elle était agréable. Puis il se souvint de l'expression de son visage lorsqu'il l'avait sorti de ses pensées par ses questions. Il hésita, puis demanda de son ton doux habituel

"Avez-vous des problèmes? Vous sembliez bien soucieuse..."

Il espèrait que si elle avait beosin de parler, elle le ferait. Après tout, c'était lui qui avait posé la question. Et puis, si il pouvait l'aider, cela lui ferait plaisir. Après tout [ATTENTION, TU CONNAIS FORCEMENT CETTE REMARQUE xDD], un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. Et il les avait toujours assumé. Il n'aidait pas n'importe qui, mais elle était proche de la nature. De plus, il avait déjà entendu son nom quelque part. Et cette expression sur son visage, celle des doutes, presque des peurs, il ne la connaissait que trop bien...

Un sourire s’afficha sur les lèvres de Diana quand il dit qu’ils étaient les seuls a connaître cet endroit, qui était en endroit vraiment merveilleux, c’était important d’appuyer sur ce fait, puisqu’il n’était pas négligeable. Elle était plus détendue qu’a n’importe quel moment, mais si jamais, un événement inattendu survenait, elle était prête a intervenir, pour se protéger, mais surtout, la raison qui était la plus importante était de préserver cet endroit si magique, comme il était rare, très rare d’en trouver. Toujours est-il que là, dans l’immédiat, elle était très détendue.
Chose que ne dura pas, malheureusement. Après la dernière réplique d’Anàrion, elle se retendit. Elle ne voulait pas l’embêter et ne répondit pas, voulant lui faire comprendre qu’elle ne voulait pas en parler. Non seulement elle ne voulait pas, mais elle ne voulait pas l’embêter non plus. Et puis même s’il se racontait uniquement des choses bien, elle n’avait pas confiance, c’était un inconnu, et chez Diana, le confiance était quelques chose de dur, très dur à obtenir. Pour toutes ces raisons, elle resta dans le silence.
Une autre raison s’ajouta à toutes les autres causes de son silence. Les paroles du jeune homme avaient fait remonter d’autres souvenirs, plus précis cette fois. Ces souvenirs n’étaient pas des plus joyeux, au contraire. De ce fait, elle tressaillit légèrement. Les images qui défilaient devant ses yeux avaient fait qu’elle était totalement déconnectée de la réalité, elle n’entendait plus le bruit des oiseaux, ni celui de l’eau, juste sa respiration devenue un poil plus rapide qu’avant. Ses yeux s’étaient vidés, elle était partie dans ses songes. Elle voyait le visage de Kahin qui revenait sans cesse, le visage de ses parents adoptifs.
Elle ne savait pas combien de temps elle resta comme sa, a se souvenir, mais toujours est il qu’au bout d’un moment, elle se força a s’arrêter et ne regarda pas Anàrion. Non, a la place, elle baissa ses yeux vers l’eau et s’efforça a regardes l’eau dégouliner entre les roches, a penser a autre choses, a toutes les choses bien qui lui étaient arrivées. Mais malgré tout, a chaque fois que quelques chose de bien lui était arrivé, sa avait toujours tourné au vinaigre, comme si elle était maudite a connaître le bonheur pendant quelques instants mais qu’après qu’il s’évapore comme du sable qui s’échappe entre les doigts. Elle soupira et se concentra maintenant sur le ciel extrement bleu, de la même couleur que ses yeux, s’étonnant de la facilité avec laquelle les nuages glissaient dans cette masse bleue...

HJ/ Nan mais tu me prends pour qui, je veut bien que j’ai une petite mémoire, mais sa, ce sont des choses qui ne s’oublient j-a-m-a-i-s XD /HJ