Pour se changer les idées

La chaleur du soleil l'appaisait au point tel qu'elle finit par s'endormir sur la berge. Un somme ne pourrait lui faire que du bien. Un bruit la ramena à la réalité. Elle en chercha la source et apperçu tout près... Siegfried? Que pouvait-il faire là? Elle s'était à peine redressée qu'une brise la fit frissonée. Elle se rappela qu'elle n'avait jamais remis sa robe. Le rouge s'attaqua à son visage. Un arbuste se dressait juste à côté et elle y sauta derrière. Sa tête sortie au-dessus et elle regarda le nouvel arrivant.

"Salut!..."

Elle avait garder le médaillon dans sa main. Elle le replaça sur la chaînette. Elle s'apperçut alors qu'elle avait laissé son vêtement à terre... à découvert. N'osant pas sortir de sa cachette, elle s'adressa plutôt à Siegfried.

"Si ça ne vous dérange pas, pourriez-vous... me passer ma robe svp?"

C'était assez étonnant de le revoir... la même journée. Elle ne s'y attend pas de tout. Elle espérait le revoir, mais peut-être après avoir digéré le baiser... Il ne lui restait qu'à attendre ce qu'il ferait face à ce qui se passait en ce moment.

Le rouge qui colorait ses joues disparu aussitôt qu'elle vit ces... ombres prendre sa robes et lui amener. Elle n'était pas au bout de ses surprises avec ce jeune homme, plutôt galant. Il n'avait pas osé la regarder. Il avait utiliser ses pouvoir à la place... Un éclair la frappa. Pourquoi n'avait-elle pas utilisé les siens aussi... un bon coûp de vent et sa robe lui serait tomber à ses pieds.... elle devait vraiment être secouée par cet être. Elle se rhabilla alla s'installer au près de Siegfried.

Il avait son charme. Elle se demandait s'il la prenait vraiment pour celle qu'il avait aimé. Elle lui ressemblait... peut-être, mais elle n'avait souvenir de lui ou d'une vie quelconque antérieur. ELle était née déchue et n'avait jamais cherché à obtenir ses ailes blanches. Elle n'avait jamais voulu non plus faire honneur au noir. Elle y était plutôt indifférente. Après un instant de silence, elle ne pouvait plus se retenir, elle devait demander.

"Pourquoi.... ce baiser?"

Elle garda son regard sur l'homme à ses côtés. Elle espérait qu'il lui réponde au lieu de partir comme il l'avait fait plus tôt.

Elle s'entait son désespoir. Ce devait être horrible de garder ce poids sur ces épaules. Elle posa une main rassurante sur son poing.

"Je suis désolée pour vous et votre bien-aimée. J'aimerais pouvoir faire quelque chose pour vous. Vous semblez si... triste. Je ne vous en veux aucunement de m'avoir embrassé, mais je comprends votre désir de ne plus souffrir. Moi même je m'isole pour éviter de souffrir... mais pas tout à fait pour les mêmes raisons..."

Elle baissa les yeux à son tour et ramena sa main à elle. Une larme naquit et roula sur sa joue.

"Je ne voudrais en aucun cas vous amener davantage de souffrance, vous semblez en avoir déjà assez comme cela."

Elle ramena son regard sur l'homme à ses côtés.

"Sachez que si la solitude vous prend, je ne refuserai jamais de vous tenir compagnie."

L'oublier? Peut-être était-ce la solution... mais pourquoi voulons toujous toujours faire le contraire de ce qu'on nous dit? Elle ne désirait pas l'oublier. Il avait une sensibilité qu'elle n'avait rencontré auparavant. Il ne la craignait pas, même qu'il l'aimait bien, elle le voyait... il lui avait dit aussi... mais elle savait depuis longtemps que les mots ne sont que des mots. Mais ses mots étaient sincères, ça se voyait dans ses yeux, ses yeux d'un bleu pur où elle y voyait une détresse immence. Cet homme voulait qu'elle l'oublie, mais elle ne acquiescer à sa requette. Elle désirait non plus devenir une source de souffrance.

"Je comprends votre choix... mais je dois vous dire que je ne pourrai vous oublier aussi facilement..."

"Pourquoi sa ? ..."

Pourquoi? Le savait-elle elle-même? Non, elle ignorait la véritable raison. Il était si... gentil avec elle. Peut de gens acceptait de lui parler et encore moins de tenir un conversation convenable aussi longtemps.

"Et bien, je présume que c'est votre ouverture d'esprit à mon égard et... personne n'avait oser m'embrasser jusqu'à ce jour."

Elle rougit à en avoir honte. En effet, aucun garçon n'avait posé un regard de tendresse sur elle... ses ailes revenant toujours en cause. Elle ignorait s'il s'était retourné dans sa direction. Elle ne le fuyait des yeux. Elle avait été honnête... mais qu'allait-elle devoir payer pour celà? C'était encore à voir...

Elle eu un moment d'espoir, il ne voulait pas l'oublier. Mais elle vit son visage. Tristesse. L'avait-elle poussé à la pitié? Se sentait-il obligé de se souvenir d'elle se qui lui amènerait de la douleur? Aurait-il mieux valu ne rien dire? Peut-être que oui. Mais elle désirait mettre les choses au clair. Elle tourna complètement son corps dans la direction du jeune homme et lui adressa à nouveau la parole.

"Si votre envis est plutôt de m'oublier, je ne veux pas vous oubliger à tenir ma présence dans votre esprit si je n'y suis pas la bienvenue. Si vous ne tenez pas à m'oublié, je crois qu'il serait mieux que je vous rende ceci..."

Elle sortit alors le médaillon de la chaînette et le tendit à Siegfried. Qu'il le reprenne ou non, cela n'avait pas vraiment d'importance. Elle serait au moins fixé.

Il avait été clair. Elle ne pouvait pas se tromper. Elle referma ses doigts sur le médaillon et l'approcha de son coeur. Il partait... encore une fois, la laissant prise avec une émotion qu'elle ne pouvait décrire. Était-ce le même que cet homme ou en était-ce un autre tout à fait différent? Il partait. Elle devait dire quelque chose. Elle ne pouvait rester là sans rien dire. Elle ne savait quand ils se reveraient. Et cette fois-ci, ce ne serait pas quelques heures plus tard.

"Merci"

C'est tou ce qui réussit à sortir de son esprit embrouillé. Il finit par dispa^raître au loin. Elle se trouvait tellement gourde. Elle aurait pu lui lancer quelque chose de plus poétique... ou mpme de romantique. Non! Un simple petit merci. Mais en même temps, il voulait tout dire. Elle acceptait ainsi la confiance qu'il lui avait accordé en l'embrassant et en lui offrant cette partie du médaillon. Elle ignorait encore ce qu'il pouvait représenté, mais elle se doutait que ce devait être très sentimental. Il l'avait dit lui même: il l'aimait. Était-ce réciproque? Elle n'avait jamais été amoureuse, comment savoir alors? Elle finirait probablement par le découvrir un jour ou l'autre. Elle remis le bijou sur la chaînette, le mis sur son coeur et s'étendit dans l'herbe. Elle y resta encore un peu et finit par reprendre son envole, trop préocuppé pour se détendre. Mais quelle journée!